La performance et le bien-être de l’organisation reposent essentiellement sur le management, mais n’a-t-il pas changé ?
Une profonde mutation des attentes des salariés, mais aussi des entreprises et de la société civile d’une manière bien plus large est en cours depuis de nombreuses années.
Les collaborateurs sont en quête de sens et accordent bien plus d’importance aux valeurs, aux missions et surtout aux objectifs fixés. Allant jusqu’à s’assurer de l’alignement de leurs valeurs avec celles de l’entreprise en amont du processus de recrutement. On cherche, en effet, une entreprise qui nous permettra de faire preuve d’un engagement profond et donc d’une motivation durable. Une entreprise où l’équilibre entre la vie professionnelle et privée est important. Où la flexibilité organisationnelle est permise en tenant compte des particularités de chaque collaborateur. Une entreprise également qui permet de se projeter vers un avenir proche.
Les entreprises quant à elles attendent des collaborateurs qu’ils soient agiles et engagés. Elles souhaitent accompagner des salariés capables de se déconstruire, de se réinventer, d’être proactifs, de véritables acteurs de leurs parcours.
Ce n’est plus seulement un CAP qui doit être transmis. Le management est désormais l’art de fédérer, d’inspirer et de guider individuellement et collectivement vers la réussite.
Mais comment ? Quelles actions concrètes peuvent être mises en place ? comment permettre à l’entreprise de cheminer grâce à ces nouvelles méthodes managériales ?
Voici quelques clés de réussites :
👉 une communication claire, adaptée à chaque collaborateur.
L’un des nouveaux défis de ce coach, qu’est devenu le manager, est celui de la connaissance fine de chacun de ses collaborateurs. Cette connaissance combinée à un accompagnement personnalisé permet au salarié de se déployer, de donner le meilleur de lui-même, en toute bienveillance.
On comprend ici à quel point l’intelligence émotionnelle est indispensable pour ce nouveau manager. Ce concept né dans les années 1990, est un autre signe d’intelligence humaine. L’intelligence émotionnelle permet de mieux maîtriser ses émotions mais aussi de mieux comprendre l’autre.
Favoriser les échanges adaptés et instaurer un climat de confiance.
👉 un manager qui accepte de déléguer.
Accepter de déléguer et donc faire preuve de lâcher prise. Se libérer de ce besoin de maitriser, pour soi, mais aussi pour son équipe. Trouver les causes (peur de l’inconnu, de l’échec, de perte de légitimité, mauvaises habitudes, etc…) afin progressivement d’agir. Accepter de laisser l’équipe faire.
Déléguer c’est faire confiance. Le collaborateurs attend aujourd’hui d’être libre dans la mise en œuvre du travail mais challenger clairement sur le résultat. Une écoute, un feedback régulier afin de reconnaitre l’autre dans son travail tout en le conseillant sur les chemins qui peuvent le conduire à s’améliorer. Ces reconnaissances formelles et informelles conduiront le salarié à être durablement motivé, puisque connu et reconnu dans son travail.
👉 un management au service de l’inclusion.
On ne peut rassembler les personnes et attendre qu’elles deviennent une équipe. Cela ne permet pas de créer un environnement où la diversité est une source d’innovation et où chaque individu se sent inclus et valorisé. La mesure du sentiment d’inclusion et une compréhension fine des dynamiques comportementales du groupe sont autant d’éléments à considérer. Et la multiplication des outils permettant une bonne intégration des collaborateurs, et donc l’inclusion, nous démontre le réel intérêt pour les entreprises à s’emparer de ce sujet.
Illustrations : voici les principales attentes des collaborateurs vis-à-vis de leur manager :
- L’écoute et le soutien ;
- Le traitement avec respect et bienveillance ;
- La capacité à motiver ;
- L’habileté à interagir avec les autres.
Et vous, chers lecteurs,
Quelle est votre représentation du nouveau management ?
Chez CAPGPS, nous accompagnons les femmes et les hommes dans ces transformations afin de relever ensemble les défis de demain.