La transition écologique est un impératif pour le territoire et les entreprises, particulièrement dans les zones industrielles en pleine mutation, comme le Dunkerquois. Cette transition est un des nombreux changements qu’une organisation peut conduire. 🌿🚀
Une fonction RH à qui l’on accorde les moyens nécessaires, et qui s’empare pleinement de cette conduite du changement, peut agir avec efficience et ambition. Elle devient ainsi un acteur central, à la croisée des enjeux sociaux, économiques et environnementaux, un véritable allié de la direction.
Plusieurs actions peuvent ainsi être initiées :
👉l’accompagnement de la transformation des métiers et des compétences.
– anticiper et cartographier les nouveaux besoins : identification des compétences clés, gestion prévisionnelle des emplois, adaptation des parcours professionnels en intégrant des compétences vertes notamment.
– développer la compréhension des enjeux climatiques et la formation à l’économie circulaire, l’éco-conception ou la sobriété énergétique.
– La création de passerelles et la montée en compétences sont essentiels pour accompagner les salariés dont les métiers évoluent ou disparaissent, tout en intégrant de nouveaux profils adaptés aux défis écologiques.
👉Fédérer et engager : la culture d’entreprise au service de la transition.
– La réussite de la transition repose sur l’adhésion de tous les collaborateurs, au-delà des seules contraintes techniques ou réglementaires.
– Les RH doivent insuffler une culture commune de la transition : communication interne, sensibilisation, création d’un langage partagé et valorisation des initiatives environnementales.
– Le dialogue social, l’implication des parties prenantes (salariés, clients, partenaires) et la reconnaissance des engagements individuels et collectifs sont des leviers majeurs.
👉L’intégration de la transition dans toutes les dimensions RH.
– Les processus de recrutement doivent intégrer la dimension environnementale : recherche de candidats engagés, valorisation des soft skills liées à la transition, cohérence entre discours et actions pour éviter le greenwashing.
– Les politiques RH (marque employeur, rémunération, QVCT, gestion du temps de travail) doivent être revisitées sous le prisme de la soutenabilité et de l’exemplarité environnementale.
– Les RH ont un rôle de vigie pour garantir une transition juste et inclusive, veillant à l’intégration de tous les profils et à l’anticipation des impacts sociaux des transformations.
👉 Une équipe RH/Gouvernance : moteur du dialogue et de la coopération.
– La fonction RH est idéalement placée pour favoriser la coopération transversale entre les départements et la direction, et ce afin d’ancrer la transition dans la stratégie globale de l’entreprise.
La fonction RH est aujourd’hui un levier incontournable. Son rôle s’exprime à travers l’anticipation et l’accompagnement des transformations des métiers, la diffusion d’une culture commune de la transition, l’intégration de la durabilité dans tous les processus RH et la mobilisation de l’intelligence collective. En plaçant l’humain au cœur de la stratégie, les RH permettent à l’entreprise de réussir sa mutation, tout en renforçant sa résilience et son attractivité.
Et vous chers lecteurs, quels sont pour vous les clés permettant à une organisation d’être agile ?