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Micromanagement : la pratique qui persiste

Décrié depuis plusieurs années, le micromanagement parvient pourtant à résister. Rien à faire, cette attitude parasite du manager lui colle à la peau, répandant diverses pathologies autour d’elle : burn-out, dépression, turn-over… Comment expliquer ce phénomène ?

Il existe, selon l’expert en management Ludovic Girodon, deux types de pratiques managériales dommageables : le sous-management et le micromanagement. Dans le premier cas, il y a une carence managériale. « Cela revient à dire à son collaborateur : “débrouille-toi’’ », explique l’expert. À l’inverse, le micro manager est surinvesti. « C’est celui qui demande à son collaborateur de gravir une montagne en étant en permanence derrière son dos. Il intervient sans cesse, de manière aléatoire et pernicieuse. C’est donc quelqu’un qui est dans l’ultra control par peur que ce soit mal fait ou pas fait, au risque d’étouffer ses collaborateurs. Son comportement est indéniablement toxique.

Le micromanagement entraîne d’importantes conséquences, toutes néfastes pour l’entreprise. Selon une étude réalisée par les chercheurs de la faculté de médecine de Harvard, il est responsable de nombreuses pathologies : stress, burn-out, turn-over, dépression… À cet égard, les experts sont unanimes. « Ce type d’attitude agace et démotive, assure Ludovic Girodon.

Comment lutter contre le micromanagement ?

  • L’accompagnement resserré : Les experts recommandent donc au manager d’identifier le sujet sur lequel le collaborateur a besoin d’un accompagnement resserré et de découper le travail en étapes. Cela responsabilise les collaborateurs.
  • La structuration des échanges manager/managé : L’astuce consiste à annoncer clairement les règles du jeu : à quel moment il peut l’interrompre pour poser ses questions, à quel créneau et conditions le manager est disponible…
  • Le pilotage par objectifs : Le pilotage par objectif ou méthode OKR consiste à se concentrer sur le résultat : l’objectif est atteint ou non.
  • Les outils collaboratifs et participatifs : Qu’il s’agisse de réunions ou de prises de décision, cette méthode que préconise les experts permet de placer le manager au même rang que ses collaborateurs.

 

Un autre moyen pour lutter contre ce comportement serait de se faire coacher par un expert RH comme le propose le cabinet Cap GPS RH…