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Le ghosting : le mal qui afflige le recrutement

Dans le dictionnaire français, on définit le ghosting comme étant une « technique de rupture qui consiste à interrompre toute communication avec l’autre partie », cessant de répondre aux sollicitations par le biais de canaux de communication divers.

Lors des processus de recrutement, un phénomène devient de plus en plus présent : selon un sondage récent d’OpinionWay pour Indeed, 57 % des chercheurs d’emploi affirment avoir déjà été « ghostés » par un recruteur, alors qu’ils étaient en plein processus de recrutement. Or, on sait aujourd’hui que tout cela a un impact considérable sur la marque employeur, d’autant plus face au risque de name and shame : 45 % des chercheurs d’emploi confirment qu’ils pourraient partager leur mauvaise expérience en matière d’entretien d’embauche sur les réseaux sociaux en nommant l’entreprise. Soit près de la moitié d’entre eux, donc. Mais voilà que les talents viennent, à leur tour, ghoster les recruteurs, tandis que le rapport de force entre les deux parties s’est précisément inversé au profit des candidats, comme l’expliquait le cabinet de recrutement et d’évaluation des talents CCLD.

En effet, 57 % des candidats ont déjà arrêté de répondre à un recruteur car ils ne souhaitaient pas donner suite à la proposition ou/aux entretiens.

 

Les raisons ?

55 % des talents déclarent avoir arrêté de répondre à un recruteur car il ne donnait pas de réponses à certaines questions (ex. montant de la rémunération, jours de télétravail, etc.). Mais le salaire n’est pas le seul absent des annonces de recrutement, si l’on en croit ces chercheurs d’emploi dans leur pratique du ghosting : selon l’étude OpinionWay pour Indeed, 56 % des chercheurs d’emploi pointent l’absence de mention des avantages sociaux en entreprise (mutuelle, tickets restaurant, CE, etc.). Les horaires de travail sont aussi mentionnés.

Autre cause invoquée : pour 34% des candidats, un processus de recrutement trop long (plus de deux semaines) serait aussi rédhibitoire.

 

Comment lutter contre ce phénomène ?

Deux pistes se dégagent pour lutter contre cette problématique :

  • Améliorer la transparence dans le processus de recrutement : mentionner le salaire, les avantages sociaux, les conditions de travail. Les candidats sont de plus en plus intéressés par la qualité de vie au travail.
  • Optimiser le processus de recrutement : réduire la durée des recrutements pour retenir les meilleurs talents ou encore améliorer la communication.

Un ensemble de solutions que les recruteurs mettent en place pour améliorer l’expérience candidat. Des recruteurs comme Cap GPS par exemple…